Les chialeux sans enfant by Dario-L-Art, literature
Literature
Les chialeux sans enfant
Nous autres, les gens
qui n’ont pas d’enfant
on chiale constamment
on se plaint dans la vie
on le fait si bien, eh oui!
On se lamente de vous les parents
mais surtout de vos nombreux enfants
criants puis tellement fatigants
quand on mange au restaurant.
On se plaint toujours au cinéma
que votre gamin fait du bruit comme trois
on voudrait tant aller se baigner en été
or, vos mômes envahissent les piscines, t’sé?
effectivement, on soupire à chaque saison
car vos gosses prennent toute l’attention.
On chiale quand vos polissons, vous les engueuler
vous n’auriez pas à le faire si
Il y a au fond de cet abysme, de ce puits
au bout d’une longue corde, un vieux seau
dans ces ténèbres, on y retrouve la nuit
et après le souper, je la remonte en haut.
Je balance ensuite cette sombre liqueur
énergiquement dans l’azur bleuté
pour que l’astre solaire, pendant des heures
puisse prendre son repos bien mérité.
Quand de son haleine la ponctuelle aurore
assèche doucereusement mes cieux
moi fatigué, tant épuisé, je m’endors
je file alors au berceau dormir heureux.
C’est mon boulot, mon éreintant métier
depuis plusieurs millénaires m
Creme glacee antigravite by Dario-L-Art, literature
Literature
Creme glacee antigravite
Ô crème glacée antigravité
combien de gens se sont massés
pour urgemment te licher?
Toi, collation tendance à gueuletonner
avec ces saveurs que tu veux partager
puis tes arômes quellement sucrés.
Comme des mouches fascinées
par des tas de fumier empilés;
tu attires une populace affamée.
Se demandant ce que tu contiens en ton entité
on se doute que tu sois néfaste pour la santé
avec ton goût bizarroïde nullement chocolaté.
Ne fondant même pas à la chaleur d’été
tes substances chimiques et simulées
leur donneront rapidement la
Non, on ne peut pas dire
que sous le chaud soleil d’été
l’inspiration pour écrire
se manifeste en cette fin mai…
Une fourmi se promène sur mon calepin
suivant la mine du crayon dans ma main…
…
On se balade dans les parcs, les champs
profitant sainement du beau temps…
Puis un couple se lance la balle
pendant que les cyclistes pédalent…
…
Mais je n’ai point envie
d’écrivailler plus longtemps ceci
je terminerai donc ces “écrits”
à peu près juste là… ou ici…
Alors, on se revoit
à la page suiva
Détacher les chiens
jappant dans ma tête
enragés, affamés
n’ayant plus de maître.
Endiablés, étant fous
déjeunant de bonne heure
tous, enfermez-vous
dans vos demeures.
Or, cette folie
elle passera
quand l’appétit
se contentera.
Ensuite vous pourrez
vaquer à vos occupations
car ils seront rassasiés
jusqu’à la suivante révolution…
Poser un masque au néant
qu’il ait l’air moins insignifiant.
Lui poser des yeux;
quel aspect malicieux.
Un nez lui construire
que le vide puisse se remplir.
Parce qu’il ne comprend:
lui poser des oreilles autant.
Une bouche, lui modeler
qu’il partage ses pensées.
Mais il refuse
sans excuse.
…
Alors regarder la création
sans émotion.
Constater que ce visage est le mien
réaliser que je ne suis rien.
Point.
Avec sa patte aventureuse
sur tes deux coussins d’amour
en cette aurore, le soleil s’éveille
enfiévré, débordant d’énergie.
Entre les collines satinées
de ton gracieux torse étiolé
sa bonne humeur se faufile
danse sa voie jusqu’à tes cuisses.
À travers les dunes de ton dos
sa chaleur généreuse couraille
et lui, il s’enflamme de plus belle
en trainant sa vision fureteuse.
Puis voilà que dans cette prairie étoffée
tu signales naturellement ton adjudication
sa délirante chaleur devient enrobante
tandis qu’indolemment, tu te d